Attention, ce qui suit contient un récit de violences sexuelles.
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Depuis les révélations du podcast de Tortoise Media l’été dernier, puis l’enquête du magazine Vulture rapportant les témoignages de femmes accusant l’auteur Neil Gaiman de viol et d’agressions sexuelles, d’autres voix sont venues s’ajouter à celles-ci. Ce lundi, l’une des premières à avoir pris la parole sur ce qu’elle aurait vécu, Scarlett Pavlovich, a décidé de porter plainte contre l’écrivain pour viol et trafic d’êtres humains, ainsi que contre son épouse de l’époque, Amanda Palmer, pour sa complicité présumée.
Le couple, depuis séparé, est accusé d’avoir profité de la vulnérabilité de la plaignante, alors employée comme jeune fille au pair dans leur résidence de Waiheke Island, en Nouvelle-Zélande. Scarlett Pavlovich affirme que, durant les mois qui ont suivi son embauche, Neil Gaiman l’aurait violée à plusieurs reprises, frappée avec une ceinture, réclamant qu’elle l’appelle “maître” tout en la qualifiant “d’esclave”.
La plaignante raconte l’emprise de cet homme puissant, qui n’ignorait pas sa situation de vulnérabilité économique et psychologique. Elle accuse enfin Amanda Palmer de l’avoir recrutée en toute connaissance de cause dans le but de la faire travailler sans compensation et de l’avoir jetée dans la gueule du loup. Le 14 janvier dernier, lorsque de nouveaux témoignages ont fait surface, Neil Gaiman reconnaissait dans son blog avoir été “égoïste” et “négligent avec le cœur et les sentiments des gens”, mais continuait de nier avoir franchi les limites du consentement.
